Ce jeudi 15 septembre avait lieu la journée CSF « Infrastructures numériques », de passage au Campus Région du Numérique près de Lyon, en partenariat avec la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les quatre fédérations fondatrices du CSF « Infrastructures numériques », l’AFNUM, la FFT, InfraNum et Sycabel, étaient présentes pour cette séance plénière dédiée à la 5G industrielle et aux projets territoires connectés

Au programme : 5G industrielle et territoires connectés

  • Introduction de la journée par Mr Guérin, président du CSF Infrastructures numériques, et par la conseillère régionale Mme Blachère, avec une allocution du Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot ;
  • Table ronde 5G avec un état des lieux sur les différents AAP, déjà 21 plateformes d’expérimentation financées par l’Etat, ainsi que des retours concrets sur l’apport des capteurs connectés dans l’industrie (MGA et Acome) ;
  • Table ronde territoires connectés et durables avec le bilan de l’AAP en cours, l’importance que ces projets soient réplicables tout en étant en lien avec la stratégie territoriale, avec des objectifs mesurables, et ce dans un contexte climatique d’urgence ;
  • Enfin plusieurs démonstrateurs pour entrer plus concrètement dans des solutions industrie 4.0 et territoire connecté.

Les messages de la table ronde territoires connectés et durables

La FFT organisait la table ronde 5G et InfraNum était investi sur la table ronde Territoires connectés et durables.

Mr Bounif, rapporteur CSF Infrastructures Numériques, a animé la table ronde sous le prisme des quatre sujets actuellement portés par le COPIL territoires connectés et durables à savoir : « objectifs mesurables », « centre de ressources », « numérique responsable », « interopérabilité ». Plusieurs messages ressortent selon les intervenants.

Mr Mathis, Coordinateur national des stratégies « Solutions pour la Ville durable et les bâtiments innovants » et « Digitalisation et décarbonations de mobilités », a rappelé les enjeux de l’AAP qui doit à terme permettre d’aller vers la simplification en favorisant la réplicabilité, les échanges entre les acteurs, la formalisation des résultats.

Mr Blaise, Directeur commercial Smart solutions & grands projets Sogetrel et Président et la commission Smart InfraNum, a soulevé l’importance de l’évaluation de ces projets, l’enjeu de la mutualisation, l’enjeu d’un socle commun pour l’interopérabilité et enfin l’objectif à terme de sortir des AAP pour des processus plus standards.

Mr Lelux, Président du groupe de conseil TACTIS et Vice-Président d’InfraNum, a affiné la définition de réplicabilité sur des territoires différents « la boite est réplicable, l’assemblage est spécifique », et a indiqué que la nécessité de transversalité dans la collectivité n’impliquait pas la fin des silos métiers qui ont leur raison d’être.

Mr Sauvage, Directeur des systèmes d’Information de la Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix, a rappelé les enjeux climatiques forts sur son territoire et a présenté sa stratégie de mise en œuvre, pas à pas, avec la nécessité du partenariat et notamment à travers le programme CAPACities. Ce programme, porté par le Cerema et Chronos, repose sur le partage d’expériences entre collectivités et industriels et cela a permis, pour la CC Chamonix, d’affiner ses objectifs, de construire une méthodologie, d’avoir l’appui des élus. Il y a bien un socle méthodologique commun à tous les territoires même si les enjeux ne sont pas toujours les mêmes.

Des démonstrateurs pour se projeter

Enfin cette journée était l’occasion de découvrir sur place plusieurs démonstrateurs :

  • DIWI : plateforme de l’industrie du futur avec notamment une reconstitution réelle d’une chaine industrielle pour voir l’apport des objets connectés et aider les entreprises à la projection pour leur propre plateforme ;
  • SWARM : spécialisé dans la chaine de valeur industrielle et notamment l’enjeu des données à faire circuler entre les objets et à sécuriser. La cybersécurité doit s’adapter à chaque environnement ;
  • MGA Technologie avec un circuit d’objets circulants, capables de changer leur trajectoire, pour amener les équipements d’un atelier à un autre ;
  • ORANGE LAB : et notamment la présentation d’une solution smart parking où le numérique est questionné au regard des usages et de la politique de mobilité qui peut ensuite être mise en place. Numérique et observations sur le terrain permettent de proposer des alternatives aux citoyens et de favoriser de nouveaux comportements.