Une nouvelle étape s’écrit dans la résolution des problèmes de qualité de raccordements des abonnés à la fibre. Après la mise en place d’un nouveau contrat (mode STOC V2) entre opérateurs d’infrastructures et commerciaux, les installateurs, maillon essentiel dans ces raccordements, se mobilisent également. Sous l’égide de leur fédération Infranum, ils s’engagent à travers la signature d’une charte de qualité garante des bonnes pratiques à appliquer.
InfraNum avait annoncé la mise en place d’un contrat cadre inédit, concernant les relations et modalités d’intervention entre opérateurs d’infrastructures et commerciaux, le 3 mars dernier. Ce contrat n’a pas tardé à être accepté par la quasi-totalité des opérateurs qui l’a adopté et signé (Altitude Infra, Axione, Orange, TDF et XpFibre).
Les installateurs, à qui les raccordements sont confiés, constituent le second maillon essentiel de cette chaîne. Souscrivant pleinement à cette dynamique d’amélioration de la qualité, ils ont souhaité compléter la démarche par la mise en place d’une charte commune destinée à renforcer un schéma d’intervention vertueux.
Fédérés par InfraNum, Axians, Circet, Constructel, Eiffage, ENGIE Solutions, Firalp, NGE Infranet, SADE Télécom, Groupe Scopelec, SNEF Télécom, Sogetrel, Solutions30 et SPIE CityNetworks, viennent ainsi d’édicter les principes d’une charte de bonnes pratiques qu’ils s’engagent à signer. A eux seuls, ils représentent plus de 70% des raccordements en France.
Ces principes sont les suivants :
– Une maîtrise des niveaux de sous-traitance : un seul niveau de sous-traitance, avec une attention particulière au statut et à la qualification de celle-ci pour garantir notamment un travail réalisé dans les règles (sécurité, technique télécom, etc.).
– Un engagement en faveur de l’emploi local : un recours à l’emploi local et de proximité. En intervenant sur des territoires qu’ils connaissent, les techniciens sont nécessairement plus engagés et impliqués pour contribuer à un réseau pérenne.
– Un accompagnement par la formation : avec la mise en place d’actions dédiées à la formation initiale ou à la montée en compétences, en écho aux fortes créations d’emploi du secteur (près de 9700 nouveaux recrutements cette année1).
De la production de fibre optique au raccordement final, en passant par la construction des infrastructures nécessaires au passage des câbles, c’est donc l’ensemble de la profession qui est mobilisé pour mettre en place et appliquer des processus et outils performants pour construire et exploiter durablement le réseau très haut débit en France.